Des responsables du SPF affaires étrangères ont récemment rencontré le PDG du Conseil malaisien de l’huile de palme (Malaysian Palm Oil Council) qui représente 300.000 planteurs.
Le représentant de l’industrie de l’huile de palme se plaint que les étiquettes de certains produits mentionnent que ces produits ne contiennent pas d’huile de palme. A ces yeux, c’est une mesure illégale et il voudrait attaquer en justice les entreprises qui le font.
L’huile de palme est controversée. D’une part pour la destruction de forêts, l’instauration de monoculture et son impact sur l’agriculture de subsistance des populations locales. D’autre part, le Conseil supérieur de la Santé recommande de limiter la consommation d'aliments contenant de l'huile de palme. Cette huile contient en effet plus de 40% d'acides gras saturés dits "athérogènes", qui ont des effets néfastes sur la santé, faisant notamment augmenter le risque d'accidents cardio-vasculaires.
Mes questions sont les suivantes :
- Pouvez-vous nous indiquer la teneur de l’entretien de vos services avec le PDG du Conseil malaisien de l’huile de palme ? Partagez-vous son analyse ?
- Le gouvernement réagira-t-il à sa demande ?
Je vous remercie.