Depuis le début de cette campagne électorale, je pense que le mot « confiance » est celui que j’ai le plus entendu. «Nous n’avons plus confiance dans les politiques» ou encore «Comment encore avoir confiance alors qu’ils promettent toujours et une fois les élections passées ne tiennent pas leurs engagements ?» . Comment donner tort à tous ces citoyens désabusés qui constatent souvent qu’une fois au pouvoir, certains n’ont pas la capacité de tenir promesse tout simplement parce leurs propositions étaient irréalistes ou financièrement insoutenables ou encore que le jeu des coalitions en Belgique ne leur permet pas de mettre en œuvre leur programme parce qu’ils sont obligés de composer avec d’autres.
Nous sortons tous nos plus beaux atouts en cette période et c’est normal, mais cela impose-t-il de faire de la musculation électorale ou de la surenchère à celui qui rasera le plus gratis ? Non, bien sûr, une campagne est un moment de vérité par-dessus tout, celui des bilans qu’il faut assumer mais aussi des idées qu’il faut défendre avec sincérité et courage. C’est vrai qu’il est moins séduisant parfois de dire la vérité que de vendre du rêve. Mais le contrat qui nous lie au citoyen nous impose, c’est notre devoir, de dire la vérité et de tenir nos engagements.
C’est cela « rendre confiance » et c’est la chose qui m’importe le plus dans cette campagne électorale.
Samedi 26 avril 2014